Quand le secteur de la cosmétique se refait une beauté

Le domaine de la beauté n’a clairement pas de quoi rougir face aux résultats du marché. Un secteur en plein essor et en plein renouveau depuis la crise sanitaire du COVID-19. En effet, l’arrivée du virus a été accompagnée par un changement des comportements de consommation en matière de cosmétique. L’achat se fait dorénavant principalement sur l’e-commerce. Ainsi, 31,3 % des consommateurs affirment avoir acheté au moins un produit cosmétique en ligne en 2022, plaçant le secteur en 4ᵉ place sur le marché de l’e-commerce en termes de nombre de clients. Un pourcentage qui devrait continuer de croître en 2023. Parmi les produits plébiscités : ceux à la composition clean. À tel point que l’industrie cosmétique voit apparaitre abondance de nouveaux concepts allant de la “Clean Beauty” à la beauté holistique. État des lieux d’un marché en pleine transformation.

le secteur de la cosmétique se refait une beauté

Pandémie du COVID-19 : exit le makeup, place au soin

Le secteur la cosmétique a bonne mine ! Après quelques ombres au tableau en raison de la crise du COVID-19, le marché semble se porter à merveille. Malgré un décroché de – 8 % en 2020 à l’échelle mondiale par rapport à la croissance moyenne des années précédentes, le marché était tout de même évalué à près de 472 milliards de dollars contre près de 508 milliards en 2019. Ce dernier a rapidement rebondi, et ce, dès l’automne 2020, pour retrouver une croissance de 6,7 % l’année suivante. L’industrie de la cosmétique ne cesse de se réinventer en vue de répondre aux attentes de consommateurs, et c’est bien ce qu’il s’est passé lors de la pandémie de COVID. Alors que les ventes de maquillage ont radicalement chuté en raison des multiples confinements, les ventes de produits de soin ont, quant à elles, augmenté de manière significative. Et plus particulièrement, pour les ventes en ligne compte tenu de la fermeture des magasins. Ainsi, ce changement de comportement des consommateurs a permis à certaines entreprises d’afficher une superbe santé. C’est particulièrement le cas de L’Oréal qui a vu ses ventes en ligne augmenter de près de 62 % pour l’année 2020. Représentant environ 26,6 % des ventes globales de l’entreprise pour cette année.

2021 a été synonyme de rebond puisque le marché cosmétique mondial a renoué avec son niveau de 2019, avec spécifiquement une croissance de 8,2 %. Bien que la demande ait augmenté sur l’ensemble des secteurs, le luxe et la dermocosmétique ont été plébiscités par les consommateurs. En effet, le marché par catégorie de produits s’est réparti comme tel : 41,8 % soin de la peau, 21,9 % capillaire, 15,7 % maquillage, 10,7 % parfum et 9,9 % hygiène. L’essor des classes moyennes et des classes aux revenus supérieurs, couplé à l’augmentation des séniors et de la population urbaine tendent à décrire un fort potentiel de croissance pour le secteur de la cosmétique. À tel point, que le marché devrait être évalué à près de 663 milliards de dollars à l’horizon 2027.

L’avènement du minimalisme : un produit beau et bon

Les confinements vécus par la population mondiale ont été l’occasion pour des millions de consommateurs de se recentrer sur leurs besoins en termes de cosmétique en privilégiant ainsi le soin au maquillage. Les recettes de grand-mère ont été mises sur le devant de la scène et plus généralement les produits naturels. Vegan, cruelty free, écologique, sans composants nocifs, les consommateurs sont en quête depuis quelques années, et encore plus aujourd’hui, de produits qui sont bons aussi bien pour eux que pour la planète. On relève notamment que le chiffre d’affaires mondial des cosmétiques naturels a connu une croissance de + 8,8 % entre 2018 et 2019 et que la valorisation du marché pourrait atteindre 48 milliards de dollars d’ici à 2024. Autre élément remarquable, parmi les cinq leaders mondiaux figurent deux entreprises françaises : Yves Rocher et l’Occitane.

Un retour à l’essentiel qui s’est singulièrement traduit par une arrivée massive de nouvelles marques sur le marché. Florence by Mills créée par Milly Bobby Brown, Rhode Skin par Hailey Bieber, SKKN By Kim par Kim Kardashian, The Outset par Scarlett Johansson, S’Able Labs par Idris Elba et sa femme, ou encore Cosmoss par Kate Moss, le marché juteux de la cosmétique n’a pas manqué d’attirer pléthore de célébrités. Dans la ligne de mire de toutes ces marques : la “Clean Beauty”. Un concept apparu aux États-Unis dans les années 1990 et mieux défini courant 2000 qui prône une cosmétique saine, ou propre traduit littéralement. Une tendance qui domine actuellement tous les marchés, des États-Unis à l’Europe en passant par l’Asie. Le phénomène est également d’une ampleur inégalable sur les réseaux sociaux où les termes “Clean Beauty” ont déjà cumulé près de 6 millions de vues sur TikTok. Cependant, la transparence n’est pas encore le maitre mot des formules. Et pour cause, aucune réglementation n’encadre la clean beauty. A contrario de la beauté bio ou de la beauté naturelle qui doivent respectivement contenir au moins 20 % d’ingrédients biologiques et 95 % d’ingrédients naturels.

Adequancy : une offre de management de transition 100 % clean

Un secteur de la cosmétique en pleine mutation donc et qui semble saturer face à tant d’offres similaires. Pour se démarquer, il n’est plus seulement nécessaire de proposer une gamme de produits plus restreinte et aux compositions moins nocives, il faut dorénavant le prouver. Les attentes des consommateurs sont élevées, à juste titre, et la multiplication des applications leur permettant de passer au crible la liste des ingrédients d’un produit ne fait que renforcer leur pouvoir décisionnel de ces derniers.

C’est dans un tel contexte de changement et de force croissance qu’intervient Adequancy, une plateforme digitale proposant des missions de management de transition. Au travers d’un accompagnement humain, Adequancy offre un accès rapide, efficace et économe à des profils experts pouvant répondre à des problématiques bien précises. Un produit clean et transparent qui séduit puisque la plateforme a enregistré une augmentation de près de 30 % des missions de management de transition en 2022. Cas concret : un responsable M&A a été positionné durant 6 mois dans une entreprise du secteur de la cosmétique, spécialisée dans les formules innovantes et respectueuses de l’Homme et de la planète. Dans un contexte de soutien à la direction financière dans des projets de croissance externe, le responsable avait pour objectifs principaux l’identification des cibles à l’intégration, la recherche des financements ou encore la gestion de DD.